Ces histoires de dopage sur le Tour de France

Le dopage est une pratique qui consiste à prendre des substances pour améliorer considérablement ses capacités physiques. C’est une méthode qui peut aider à fournir de gros efforts et à atteindre des performances sportives peu communes. Certains sportifs professionnels y ont parfois recours. Et parmi les compétitions que des affaires de dopage ont secouées, se trouve le Tour de France. Nous vous proposons de revenir ici sur les célèbres histoires de dopage qui ont marqué cette grande compétition de cyclisme.

L’affaire Festina

Juillet 1998 ! Le Tour de France est à sa 85e édition quand éclate le scandale Festina. « Affaire Festina » est l’expression utilisée pour désigner le scandale impliquant l’équipe de cyclisme professionnel sur route Festina. L’affaire éclate lorsque, trois jours avant le début du Tour de France 1998, le soigneur de la formation Festina Willy Voet est arrêté. Celui-ci était au volant d’une voiture dans laquelle a été retrouvé un tas de produits stimulants, de substances dopantes et de stupéfiants. Le monde du cyclisme est alors sous le choc.

L’équipe en forme du moment est accusée d’avoir installé un système de dopage organisé dans le but d’avoir de meilleurs résultats. Après plusieurs auditons, des coureurs avouent s’être dopés. Le directeur sportif et le soigneur de l’équipe arrêté en possession des substances écopent d’une amende et de 10 mois d’emprisonnement avec sursis. L’équipe est exclue de la compétition pour violation du règlement antidopage. Elle  laisse Richard Virenque, qui avait la cote auprès du public français à l’époque, en pleurs devant les caméras. À la suite de ce scandale, l’Agence Mondiale Antidopage voit le jour en novembre 1999.

L’affaire Armstrong

Le monde du cyclisme est encore secoué par l’affaire Festina quand survient celle d’Armstrong. Lance Armstrong est le coureur impliqué dans cette affaire. Il s’agit d’un coureur texan né le 18 septembre 1971 à Plano. L’affaire commence le 4 juillet 1999 lorsqu’il est contrôlé positif aux corticoïdes. L’UCI (Union Cycliste Internationale)  couvre le sportif grâce à un certificat médical établi ultérieurement au contrôle. Pendant sa carrière de coureur, il est couronné sept fois sur le Tour de France.  Coup de théâtre en octobre 2012 ! Il est déchu de ses 7 sept titres sur la Grande Boucle. Un an plus tard, il finit par avouer son dopage dans une interview réalisée par Oprah Winfrey.

Floyd Landis

Floyd Landis, coureur d’origine américaine, fut le premier coureur à qui l’on a retiré le titre de vainqueur du Tour de France. Et pour cause, le contrôle de l’ancien coéquipier de Lance Armstrong révéla un taux très élevé de testostérone. C’était après sa victoire lors de la 17e étape du Tour de France. Dans des mails qu’il fit parvenir aux autorités et instances d’antidopage, il avoue avoir triché et s’être fait aider par Lance Armstrong. Celui-ci lui aurait appris à comprendre les mécanismes du dopage. C’est aussi le premier des anciens coéquipiers de Lance Armstrong à l’avoir dénoncé publiquement de dopage.

Les affaires du Tour de France 2007

De nombreuses actions sont entreprises pour réduire, voire enrayer le dopage sur le Tour de France. Et pourtant, le fléau continue à gagner en ampleur avec de nouvelles affaires qui éclatent chaque année. L’affaire Astana survient en 2007 lorsque Alexandre Vinokourov, un coureur de la formation Astana, est contrôlé positif au test anti-dopage. C’était  à l’issue du contre-la-montre individuel, le 21 juillet. Trois jours plus tard, lors d’une journée de repos, son équipe qui participait à sa première Grande Boucle se retire de la compétition.

Lors de la même édition, la formation Cofidis a subi le même sort. La raison est que son coureur italien Cristian Moreni avait été contrôlé positif à la testostérone. Et comme si cela ne suffisait pas, Michael Rasmusen, ancien maillot jaune, fut exclu par son équipe Rabobank. La cause ? Il ne s’était pas présenté aux contrôles anti-dopage.

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